D'une essence, à l'être De la conscience, de ton idée Inexorable emprise, c'est la folie, Sûrement, des jeunes années Quand tes sanglots crient, s'arrachent à l'écume Des navires ancrés en mon regard Je suis la rive, je suis le port, allégorie de l'impossible Faiseuse de voeux, créatrice de bienfaisance, c'est dans ta grâce que se baignent les muses d'autrefois Profanes ma tombe, les battements t'y attires, tu y mets le pas Coulent encore dans les mémoires solaires, ces fragments temporels qui hissent mon chagrin Bientôt la sève du mal se dissipe dès lors que mon âme dans ta bienveillance est mise C'est une pathologie fréquente, que de t'avoir avec moi Laisse cette marque indélébile réchauffer ton coeur dans l'hiver Hurle à la mort dans l'écho infini, la tendresse, l'amour Puisque le temps, tu le sais, n'est plus un ennemi Et vie si bien, tant de ton amour, de ta candeur Que le mort tremble à l'idée de devoir venir te prendre Si je prend ta main, nos voix se joignent Si je t'apprivoise, on s'était dit qu'on aurait besoin l'un de l'autre Si j'ai besoin de toi, alors tu as besoin de moi Si c'est le cas, alors, je suis prince Tu es reine, mienne Renard, tu es mon renard Renard aime moi car je t'aime toi