Bonjour, Je suis une jeune femme actuellement au chômage partiel depuis Mars 2020. Je travaille dans l'hôtellerie-restauration dans un établissement parisien. La réouverture de mon établissement a été annoncée pour le printemps 2021. La pandémie mondiale connue sous le nom de Covid-19 aura bien touché la branche hôtelière. Ce que je vais dire dans la suite de mon écrit est purement subjectif. Merci de ne pas porter un jugement trop hâtif. Je suis au chômage depuis bientôt un an, le manque d'activité professionnelle m'a beaucoup touchée et j'ai été sujette à de nombreux coups de blues. Alors oui, je suis bien consciente que je ne suis pas la seule mais l'écrire me permet de mieux l'accepter. Je m'étais accrochée au sport pour oublier ce manque et je passais mon temps à rencontrer de nouvelles personnes, à apprendre à les connaître et à aller faire des soirées festives avec elles. J'ai réalisé à quel point mes nouvelles relations étaient superficielles mais inconsciemment je préférais être mal accompagnée que seule, pourtant nous connaissons tous le proverbe. Jusqu'où étais-je prête à aller pour avoir l'impression d'appartenir à un groupe et d'être importante pour des gens que je connaissais à peine ? Le temps que je passais seule chez moi me donnait la sensation que ma vie était vide. Ceux que je pensais être des vrais amis ne prenaient pas de mes nouvelles mais je n'acceptais pas d'en prendre non plus car je considérais que ce n'était pas toujours à moi d'appeler et de me soucier d'eux. Bien évidemment, je n'ai pas reçu plus d'appels ni de messages en adoptant cette stratégie. Un jour je me suis simplement posée dans mon canapé. Je n'avais envie de rien faire, je n'avais pas envie de voir mes nouvelles connaissances et je n'avais pas envie de faire les corvées habituelles. Ce jour-là, bien que je n'ai pas voulu l'admettre, j'avais envie de reprendre contact avec cette amie de première année d'études supérieures, avec cet ami de la salle de sport, avec cette fille qui avait été ma meilleure amie il y a 4 ans... Et devinez quoi ? Je l'ai fait, j'ai mis ma fierté de côté et j'ai pris mon téléphone et appelé ces personnes qui n'avaient pas pris le temps de m'appeler ni même de m'envoyer un message. Incroyable mais vrai, ils étaient tous ravis de m'avoir au téléphone et depuis je les ai revus chacun. Certes, nous ne discutons pas tous les jours, mais j'ai senti qu'ils étaient sincèrement contents d'avoir eu de mes nouvelles. Parfois on a juste beaucoup de choses à faire mais ce n'est pas parce que nous ne parlons pas à nos anciens contacts que nous ne les aimons pas sincèrement. Je suis fière d'avoir rangé mon orgueil cette fois-là et d'avoir donner une chance à mes amis de me raconter leur vie et par la même occasion de m'expliquer pourquoi ils n'avaient pas eu le temps de me contacter. La crise mondiale qui nous touche tous aujourd'hui m'a donné l'opportunité de faire ça, je vais beaucoup mieux et depuis je me suis mise à la dactylographie, histoire de rendre mon temps libre utile. J'espère que ce texte vous plaira, non pas pour le contenu mais au moins pour l'écriture, je fais de mon mieux pour vous fournir un écrit sans faute d'orthographe, de grammaire ou de syntaxe. Merci à vous d'avoir écrit jusqu'à la fin. Je vais essayer de poster régulièrement des textes si j'obtiens de bonnes notes. Peut-être ferai-je des textes variés.