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LES MACHINES DE BUREAU
created Oct 20th 2014, 14:00 by nadmm
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DES MACHINE POUR LE COURRIER
La masse de courrier à traiter sans cesse croissante appelle la mise au point de nouvelles machines de bureau : machines à ouvrir le courrier ou à le fermer, plieuses, pèse-lettres, machines à composter… Certaines sont manuelles, d’autres électriques avant même la Première Guerre mondiale.
Un des machines les plus utilisées est l’adressographe. Les adresses sont étampées sur des clichés métalliques qui se présentent automatiquement devant l’enveloppe à imprimer. La création du fichier d’adresses est un travail long mais définitif. Désormais, le dispositif de traitement du courrier est complet : machine à écrire, machine à dupliquer, machine à adresser.
Sur le même principe, dès les années trente, sont proposées des techniques entièrement automatisées d’écriture du courrier pour les lettres de type répétitif : un responsable prépare des « paragraphes-idées » qui sont reproduits sur clichés et rangés selon un code ; au moment d’écrire une lettre, le « rédacteur » n’a qu’à choisir et coder les paragraphes nécessaires qui sont automatiquement imprimés par la machine. Dans un tel système, la sténo et la dactylo sont moins nécessaires.
DES MACHINES POUR LA COMPTABILITE
La mécanisation du travail comptable s’est faite en trois étapes. En 1820, le fondateur de la compagnie d’assurances incendie Le Soleil invente une machine à additionner, l’arithmomètre.
Mais il faudra trente ans avant que l’utilité de cette invention ne soit reconnue dans les grandes compagnies telles que les Chemins de fer de l’Ouest ou du Nord, ou l’Ecole impériale des Ponts et chaussées.
Le travail du comptable reste en effet longtemps traditionnel. Il consiste à effectuer de calculs mais aussi à transposer les chiffres sur de multiples registres. Il n’est donc pas facile de séparer les tâches de calcul des tâches d’écriture. Pour éviter les erreurs dans la transcription sur les différents registres, le travail du comptable est minutieux, donc lent. Toutefois, un système d’écritures par décalque, inventé fau début du XXe siècle, permet de gagner du temps et de diminuer le risque d’erreurs.
Une deuxième étape est franchie à partir de 1920. Les fabricants de machine à écrire conçoivent des machines comptables qui combinent les capacités de la machine à écrire et de la machine à calculer. Electrifiées dans les années 30, ces machines remportent un vif succès dans les grandes entreprises. Elles sont confiées à des « opératrices », dactylographes qualifiées mais qui ne sont pas spécialistes en comptabilité ; le vrai comptable reste un homme.
La troisième génération de machines, apparue dès la fin du XIXe siècle, perfectionnée dans les années 20, n’est vraiment utilisée qu’après 1930 : il s’agit des machines à statistiques. Elles utilisent des cartes perforées pour enregistrer des informations réutilisées ensuite automatiquement pour des opérations administratives de comptabilité, de statistiques ou de contrôle : la mécanographie est née.
Apparaissent alors de nouveaux métiers : perforatrices, trieurs, tabulateurs. Le travail est pénible et monotone. Certains adeptes d’une rationalisation extrême d’embaucher comme perforatrices des ouvrières venant de la mécanique de précision plutôt que des dactylographes parce qu’elles sont moins instruites et plus habituées à un travail répétitif.
La mécanographie, mise au point dans les années 30, ne se généralise qu’après la Deuxième Guerre mondiale alors qu’apparaissent déjà les premières installations électroniques et informatiques.
La masse de courrier à traiter sans cesse croissante appelle la mise au point de nouvelles machines de bureau : machines à ouvrir le courrier ou à le fermer, plieuses, pèse-lettres, machines à composter… Certaines sont manuelles, d’autres électriques avant même la Première Guerre mondiale.
Un des machines les plus utilisées est l’adressographe. Les adresses sont étampées sur des clichés métalliques qui se présentent automatiquement devant l’enveloppe à imprimer. La création du fichier d’adresses est un travail long mais définitif. Désormais, le dispositif de traitement du courrier est complet : machine à écrire, machine à dupliquer, machine à adresser.
Sur le même principe, dès les années trente, sont proposées des techniques entièrement automatisées d’écriture du courrier pour les lettres de type répétitif : un responsable prépare des « paragraphes-idées » qui sont reproduits sur clichés et rangés selon un code ; au moment d’écrire une lettre, le « rédacteur » n’a qu’à choisir et coder les paragraphes nécessaires qui sont automatiquement imprimés par la machine. Dans un tel système, la sténo et la dactylo sont moins nécessaires.
DES MACHINES POUR LA COMPTABILITE
La mécanisation du travail comptable s’est faite en trois étapes. En 1820, le fondateur de la compagnie d’assurances incendie Le Soleil invente une machine à additionner, l’arithmomètre.
Mais il faudra trente ans avant que l’utilité de cette invention ne soit reconnue dans les grandes compagnies telles que les Chemins de fer de l’Ouest ou du Nord, ou l’Ecole impériale des Ponts et chaussées.
Le travail du comptable reste en effet longtemps traditionnel. Il consiste à effectuer de calculs mais aussi à transposer les chiffres sur de multiples registres. Il n’est donc pas facile de séparer les tâches de calcul des tâches d’écriture. Pour éviter les erreurs dans la transcription sur les différents registres, le travail du comptable est minutieux, donc lent. Toutefois, un système d’écritures par décalque, inventé fau début du XXe siècle, permet de gagner du temps et de diminuer le risque d’erreurs.
Une deuxième étape est franchie à partir de 1920. Les fabricants de machine à écrire conçoivent des machines comptables qui combinent les capacités de la machine à écrire et de la machine à calculer. Electrifiées dans les années 30, ces machines remportent un vif succès dans les grandes entreprises. Elles sont confiées à des « opératrices », dactylographes qualifiées mais qui ne sont pas spécialistes en comptabilité ; le vrai comptable reste un homme.
La troisième génération de machines, apparue dès la fin du XIXe siècle, perfectionnée dans les années 20, n’est vraiment utilisée qu’après 1930 : il s’agit des machines à statistiques. Elles utilisent des cartes perforées pour enregistrer des informations réutilisées ensuite automatiquement pour des opérations administratives de comptabilité, de statistiques ou de contrôle : la mécanographie est née.
Apparaissent alors de nouveaux métiers : perforatrices, trieurs, tabulateurs. Le travail est pénible et monotone. Certains adeptes d’une rationalisation extrême d’embaucher comme perforatrices des ouvrières venant de la mécanique de précision plutôt que des dactylographes parce qu’elles sont moins instruites et plus habituées à un travail répétitif.
La mécanographie, mise au point dans les années 30, ne se généralise qu’après la Deuxième Guerre mondiale alors qu’apparaissent déjà les premières installations électroniques et informatiques.
