Pour un dactylographe, qui doit se servir très peu de la quatrième rangée du clavier ou qui doit s'en servir d'un façon normale, la position des doigts sur les touches de base officielles est recommandée. Pour un dactylographe qui doit par contre taper beaucoup de chiffres ou de symboles et cela d'une façon continuelle, une nouvelle position de travail serait peut-être plus avantageuse. Il est bien entendu qu'elle ne vous est soumise qu'à titre de suggestion et sous toute réserve. La nouvelle position consiste à placer les doigts de la main gauche sur les chiffres 3,4 et 5. Le doigt A, l'auriculaire gauche, devra taper les chiffre 1 et 2 et le doigt F, l'index gauche, devra taper les chiffres 5 et 6. La main droite reste en position normale pour lui permettre de taper rapidement les signes spéciaux situés du côté droit de la première rangée tels que la virgule, le point, le é et le ç et aussi d'enfoncer la majuscule droite afin de taper les principaux symboles commerciaux situés du côté gauche de la quatrième rangée tels que la diagonale, le signe dollar et le signe pourcentage. Afin de voir les avantages de cette nouvelle méthode, taper les exercices suggérés dans l'article suivant de la façon normale puis de la nouvelle façon. Après une analyse sérieuse des résultats et une étude approfondie de la façon dont le tout s'est déroulé, et après en avoir discuté avec vos supérieurs immédiats, là seulement vous serez en mesure de faire un choix. Toute nouvelle méthode n'est réellement efficace que si on y croit d'abord et on ne réussit à la maitriser que par des exercices sérieux et répétés. Un dactylographe observateur s'aperçoit vite qu'un texte contenant le même nombre de mots français qu'un autre est parfois plus difficile à taper et que la vitesse enregistrées est bien différente. Pourquoi cette différence? Supposons que le premier texte contienne trois cents mots de une, de deux ou de trois syllabes chacun, tandis que dans le deuxième texte, de trois cents mots également, chaque mot contient trois, quatre ou même plus de syllabes; il est évident que le premier texte contient en tout beaucoup moins de matériel que le second et que par conséquent il faut moins de temps pour le compléter. Comment alors calculer les textes de façon équitable. Pour résoudre ce problème, la solution évidente était de compter chaque texte en termes de mots dactylographiques et non en termes de mots réels. Il a été décidé alors que cinq frappes espaces compris seraient l'équivalent d'un mot dactylographique. Ainsi le mot mais suivi d'un espace compterait pour un mot et une ligne de cinquante frappes serait l'équivalent de dix mots. Une bonne partie du problème était ainsi résolu. Un texte composé de mots courts peut être comparé à un autre composé de mots longs car les deux seraient calculés en nombre de mots dactylographiques. L'élève pouvant ainsi taper à une vitesse donné pourrait, en principe, toujours avoir le même rendement quel que soit le genre de texte. Nous avons bien dit en principe car nous verrons dans un article d'autres raisons qui pourraient faire que deux textes soient différents l'un de l'autre.