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Compte rendu du Docteur X. de l'hôpital le 16/05/00
Réf : Neurologie C
Monsieur et Cher Confrère,
Madame et Chère Consœur,
Madame X., née le 22/11/1955, a été hospitalisée dans le service des soins intensifs de neurologie du 23/04/2000 au 04/05/2000, puis dans le service de neurologie C du professeur B.G.C., du 04/05/2000 au 16/05/2000.
Madame X. a présenté un large accident vasculaire ischémique sylvien gauche qui reste à ce jour d'étiologie indéterminée.
C'est le dimanche 23/04/2000 qu'elle a brutalement présenté en allant aux toilettes un déficit hémicorporel gauche associé à une aphasie.
La patiente a été hospitalisée très rapidement dans l'Unité de Neurologie. Nous constations à son admission qu'elle était vigile, mais discrètement somnolente, avec un déficit hémicorporel droit total et flasque. Il existait une aphasie totale avec aphémie. La tête et les yeux étaient déviés vers la gauche avec une hémianopsie latérale homonyme gauche.
L'examen tomodensitométrique réalisé à son admission permettait de constater qu'il s'agissait d'un accident vasculaire ischémique. L'artère sylvienne gauche était spontanément visible témoignant de son occlusion.
Comme Madame X. est arrivée avant la 6ème heure dans notre Unité de Soins Intensifs, nous avons pu la traiter à la phase aiguë de cet accident vasculaire par un neuroprotecteur développé par les Laboratoires BMS.
Cette patiente n'avait pas d'antécédent neurologique ou cardiovasculaire particulier. Elle n'avait pas de facteurs de risque cardiovasculaire particulier, pas d'hypertension artérielle, pas de tabagisme, pas de notion de diabète, pas de notion de dyslipidémie.
Nous avons donc recherché l'étiologie de cet accident vasculaire cérébral.
Le lendemain de son admission, une artériographie cérébrale a été réalisée. Celle-ci permet de retrouver une occlusion embolique du tronc moyen de l'artère sylvienne gauche. Les artères intra et extra-crâniennes sont libres de toute lésion d'athérome. Il n'y a pas de sténose carotidienne, il n'y a pas d'artérite.
Du point de vue cardiovasculaire cette patiente n'avait aucun antécédent. L'auscultation cardiaque était rigoureusement normale. L'ECG retrouvait un rythme régulier et sinusal
Une échocardiographie trans-œsophagienne a été réalisée. Celle-ci ne retrouve pas de cardiopathie emboligène formelle. Il existe simplement au niveau de la cloison du septum inter-auriculaire un anévrisme du septum et un foramen ovale perméable. Ces anomalies du septum inter-auriculaire sont identifiées comme étant des facteurs de risque d'accident emboliques notamment chez les adultes jeunes mais ne sont authentifiées comme des cardiopathies emboligènes nécessitant la prescription au long cours d'AVK.
Du point de vue de la coagulation, cette patiente ne présentait aucun antécédent thrombotique. Le bilan d'hémostase est normal. La protéine C est normale, la S, l'antithrombine III également. Il n'y a pas d'anticoagulant circulant. La résistance à la protéine C est normale. La sérologie VIH est négative.
Du point de vue biologique, normalité du bilan hépatique. Normalité du bilan lipidique.
Un holter ECG s'avère être normal.
Comme vous le voyez, au terme d'investigations poussées, nous n'avons pas retrouvé de cause pour expliquer cet accident sylvien gauche.
Notre traitement se limite donc maintenant, à une prévention secondaire par des anti-agrégants plaquettaires (ASPEGIC 250 1 sachet par jour), et du LOVENOX 40 1 injection par jour, tant que la patiente est déficitaire.
Du point de vue fonctionnel, cette patiente a bien évolué. Maintenant le déficit a régressé. Le membre supérieur droit reste toujours lourdement handicapé, avec un membre non fonctionnel. Par contre, le membre inférieur est capable de permettre la verticalisation de la patiente.
Du point de vue linguistique, l'aphasie a commencé à récupérer. La patiente est informative mais garde un manque du mot et des persévérations. Elle comprend les ordres simples et semi-complexes. L'hémianopsie latérale homonyme droite a régressé.
Mme X. est transférée ce jour dans le service de rééducation fonctionnelle de la clinique du C.
Pour ma part, je la reverrai le 31 juillet 2000 à 15 heures. Cette visite a pour but d'assurer le suivi de la patiente et de la revoir à 90 jours après l'administration du neuroprotecteur en phase aiguë.
Bien entendu, si d'ici là, un quelconque problème survenait, je vous remercie de me tenir informé et je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie de croire, Monsieur et Cher Confrère, Madame et chère Consœur à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Docteur X.
Chef de Clinique.
Réf : Neurologie C
Monsieur et Cher Confrère,
Madame et Chère Consœur,
Madame X., née le 22/11/1955, a été hospitalisée dans le service des soins intensifs de neurologie du 23/04/2000 au 04/05/2000, puis dans le service de neurologie C du professeur B.G.C., du 04/05/2000 au 16/05/2000.
Madame X. a présenté un large accident vasculaire ischémique sylvien gauche qui reste à ce jour d'étiologie indéterminée.
C'est le dimanche 23/04/2000 qu'elle a brutalement présenté en allant aux toilettes un déficit hémicorporel gauche associé à une aphasie.
La patiente a été hospitalisée très rapidement dans l'Unité de Neurologie. Nous constations à son admission qu'elle était vigile, mais discrètement somnolente, avec un déficit hémicorporel droit total et flasque. Il existait une aphasie totale avec aphémie. La tête et les yeux étaient déviés vers la gauche avec une hémianopsie latérale homonyme gauche.
L'examen tomodensitométrique réalisé à son admission permettait de constater qu'il s'agissait d'un accident vasculaire ischémique. L'artère sylvienne gauche était spontanément visible témoignant de son occlusion.
Comme Madame X. est arrivée avant la 6ème heure dans notre Unité de Soins Intensifs, nous avons pu la traiter à la phase aiguë de cet accident vasculaire par un neuroprotecteur développé par les Laboratoires BMS.
Cette patiente n'avait pas d'antécédent neurologique ou cardiovasculaire particulier. Elle n'avait pas de facteurs de risque cardiovasculaire particulier, pas d'hypertension artérielle, pas de tabagisme, pas de notion de diabète, pas de notion de dyslipidémie.
Nous avons donc recherché l'étiologie de cet accident vasculaire cérébral.
Le lendemain de son admission, une artériographie cérébrale a été réalisée. Celle-ci permet de retrouver une occlusion embolique du tronc moyen de l'artère sylvienne gauche. Les artères intra et extra-crâniennes sont libres de toute lésion d'athérome. Il n'y a pas de sténose carotidienne, il n'y a pas d'artérite.
Du point de vue cardiovasculaire cette patiente n'avait aucun antécédent. L'auscultation cardiaque était rigoureusement normale. L'ECG retrouvait un rythme régulier et sinusal
Une échocardiographie trans-œsophagienne a été réalisée. Celle-ci ne retrouve pas de cardiopathie emboligène formelle. Il existe simplement au niveau de la cloison du septum inter-auriculaire un anévrisme du septum et un foramen ovale perméable. Ces anomalies du septum inter-auriculaire sont identifiées comme étant des facteurs de risque d'accident emboliques notamment chez les adultes jeunes mais ne sont authentifiées comme des cardiopathies emboligènes nécessitant la prescription au long cours d'AVK.
Du point de vue de la coagulation, cette patiente ne présentait aucun antécédent thrombotique. Le bilan d'hémostase est normal. La protéine C est normale, la S, l'antithrombine III également. Il n'y a pas d'anticoagulant circulant. La résistance à la protéine C est normale. La sérologie VIH est négative.
Du point de vue biologique, normalité du bilan hépatique. Normalité du bilan lipidique.
Un holter ECG s'avère être normal.
Comme vous le voyez, au terme d'investigations poussées, nous n'avons pas retrouvé de cause pour expliquer cet accident sylvien gauche.
Notre traitement se limite donc maintenant, à une prévention secondaire par des anti-agrégants plaquettaires (ASPEGIC 250 1 sachet par jour), et du LOVENOX 40 1 injection par jour, tant que la patiente est déficitaire.
Du point de vue fonctionnel, cette patiente a bien évolué. Maintenant le déficit a régressé. Le membre supérieur droit reste toujours lourdement handicapé, avec un membre non fonctionnel. Par contre, le membre inférieur est capable de permettre la verticalisation de la patiente.
Du point de vue linguistique, l'aphasie a commencé à récupérer. La patiente est informative mais garde un manque du mot et des persévérations. Elle comprend les ordres simples et semi-complexes. L'hémianopsie latérale homonyme droite a régressé.
Mme X. est transférée ce jour dans le service de rééducation fonctionnelle de la clinique du C.
Pour ma part, je la reverrai le 31 juillet 2000 à 15 heures. Cette visite a pour but d'assurer le suivi de la patiente et de la revoir à 90 jours après l'administration du neuroprotecteur en phase aiguë.
Bien entendu, si d'ici là, un quelconque problème survenait, je vous remercie de me tenir informé et je reste à votre disposition pour tout renseignement complémentaire, je vous prie de croire, Monsieur et Cher Confrère, Madame et chère Consœur à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.
Docteur X.
Chef de Clinique.
